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WERTHER 

DE JULES MASSENET

15

MARS

OPÉRA DE MARSEILLE
20.00

17

MARS

OPÉRA DE MARSEILLE
20.00

20

MARS

OPÉRA DE MARSEILLE
14.30

22

MARS

OPÉRA DE MARSEILLE
20.00

OPÉRA EN 4 ACTES

Livret de Edouard BLAU, Paul MILLIET et Georges HARTMANN d’après le roman de GOETHE. Création en Allemagne, Opéra de Vienne, le 16 février 1892. Dernière représentation à l’Opéra de Marseille, le 27 novembre 1998. 

PROGRAMME

Acte I : La maison du Bailli

En juillet, le bailli de Wetzlar (basse), veuf et père de neuf enfants, fait répéter aux plus jeunes d'entre eux un choral de Noël, au grand amusement de ses amis Schmidt et Johann. Le jeune Werther (ténor), promis à une carrière diplomatique, est sensible au charme rustique de cette demeure (« Ô nature ») et surtout à celui de la fille aînée du bailli, Charlotte (mezzo-soprano). Il tombe amoureux en la voyant s'occuper de ses jeunes frères et sœurs, et désire faire partie de cette merveilleuse famille. Ils partent tous les deux pour le bal, tandis que le bailli va rejoindre ses amis Johann et Schmidt à l'auberge, laissant à Sophie (soprano), sa fille cadette, le soin de veiller sur ses frères et sœurs. Albert (baryton), fiancé de Charlotte, revient à l'improviste d'un long voyage et est accueilli par Sophie. Ils évoquent le prochain mariage et s'en réjouissent ensemble. Werther et Charlotte rentrent alors sous un clair de lune délicatement confié à l'orchestre. Le jeune homme s'abandonne à sa passion (« Rêve, extase ! ») et avoue à Charlotte son amour. Elle est si bouleversée qu'elle en oublie ses fiançailles sous le coup de son attirance pour cet homme extraordinaire. Mais la voix du bailli (« Albert est de retour ! ») brise l'idylle, au désespoir de Werther (« J'en mourrai, Charlotte ! »), qui apprend que celle qu'il aime a promis à sa mère mourante d'épouser Albert.

Acte II : Les Tilleuls

À l'automne, trois mois plus tard, Johann et Schmidt, devant l'auberge, boivent à la santé du pasteur qui fête ses noces d'or au temple. Parmi les invités se trouvent Albert et Charlotte, mariés depuis trois mois, ainsi que Werther, qui souffre de la perte de Charlotte (« Un autre est son époux »). À la sortie de l'office, Albert puis Sophie (« Du gai soleil ») tentent de consoler Werther, mais celui-ci refuse l'invitation à danser de la jeune fille et assure Albert de son amitié. Il cherche à parler à Charlotte et évoque leur premier soir romantique. Charlotte lui rappelle alors ses devoirs de femme mariée et le prie de ne pas la revoir pendant quelque temps tout en lui fixant rendez-vous à Noël. L'idée du suicide vient à l'esprit du jeune homme (« Lorsque l'enfant revient d'un voyage »). Il annonce son départ définitif à Sophie, qui éclate en sanglots, tandis qu'Albert, voyant la réaction de Charlotte, comprend les sentiments de Werther.

Acte III  : Charlotte et Werther

À la veille de Noël, Charlotte relit encore une fois les lettres de Werther : l'orchestre évoque de façon très expressive les divers sentiments exprimés par cette correspondance dans l'« air des lettres ». L'irruption de Sophie ne fait qu'aggraver la tristesse de la jeune femme (« Va ! laisse couler mes larmes »). Sophie lui demande de venir fêter Noël avec la famille en l'absence d'Albert et tente de la réconforter. Désespérée, Charlotte se met à prier lorsque Werther paraît. Le souvenir des poèmes d'Ossian (« Pourquoi me réveiller, ô souffle du printemps ! ») et de leur bonheur passé ranime la passion du jeune homme, qui croit voir dans l'attitude de Charlotte l'aveu de son amour, et la pousse à céder à ses avances. L'espace d'un instant, il la prend dans ses bras, mais Charlotte, prenant conscience de son geste, s'enfuit. Werther est désormais résolu à en finir (« Charlotte a dicté mon arrêt »). Albert, en rentrant chez lui, trouve la chambre vide, puis son épouse bouleversée. Un domestique apporte une lettre de Werther dans laquelle celui-ci annonce son départ pour un long voyage et demande à Albert de lui prêter ses pistolets. D'un ton froid, le mari ordonne à sa femme de remettre au domestique la boîte qui les contient. Charlotte comprenant la situation se précipite au-dehors pour tenter d'arrêter le destin.

 

Acte IV

La Nuit de Noël

Ce tableau est constitué uniquement d'un interlude symphonique évoquant la nuit de Noël.

 

La Mort de Werther

Werther gît dans son cabinet de travail, mortellement blessé, mais encore vivant. Charlotte se précipite et pour la première fois avoue son amour au jeune homme. L'émotion de la scène est renforcée par le chant en coulisse des enfants du bailli (« Noël ! Noël ! Noël ! »), que Werther considère comme le signe de la rédemption divine. Dans un dernier monologue triste et serein (« Là-bas, au fond du cimetière »), Werther expire en demandant à Charlotte de pleurer sur sa tombe.

PLATEAU ARTISTIQUE

Victorien Vanoosten 

Direction musicale 

 

Bruno Ravella 

Mise en scène 

 

Leslie Travers 

Décors / costumes  

 

Linus Fellbom 

Lumières

 

Antoinette Dennefeld

Charlotte  

 

Ludivine Gombert

Sophie

 

Thomas Bettinger

Werther
 

Marc Scoffoni

Albert 
 

Marc Barrard

Le Bailli 
 

Jean-Marie Delpas

Johann 
 

Marc Larcher

Schmidt 

 

Orchestre et chœur de l’Opéra de Marseille,

Emmanuel Trenque

Chef de choeur

 

Maîtrise des Bouches-du-Rhône,

Samuel Coquard

Chef de choeur

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